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Printemps à retardement

  • luciefadous
  • 2 mai 2016
  • 1 min de lecture

Quel plaisir de courir les bras nus, de sentir les rayons du soleil réchauffer notre peau, les paumes de nos mains effleurer l'herbe verte encore humide, de couvrir ses yeux face à un soleil imposant, de déboutonner sa veste et défaire son écharpe... Quel plaisir, oui, d'enfin sentir le printemps arriver, l'été se rapprocher.

Mais quel plaisir instantané, si bref, balayé d'un coup d'air frais, de vent glacial qui nous rappelle que non, la Suède, ce n'est pas le Sud de la France. Ce n'est pas les rochers brûlant des Calanques marseillaises sur lesquels nous étions allongées il y a un an, au même moment.

Alors je profite du chant des oiseaux printaniers tout en ayant hâte de passer l'été en France, au Liban, là où le soleil sera chaud et la mer accueillante.

Mais trop de choses m'attendent ici pour me perdre dans des lamentations climatiques, c'est parti pour le dernier mois à Stockholm : visite de mon cher frère, de mon cher Ilyas, road trip en Norvège... !

Le soleil brillera encore longtemps et me laissera le temps d'en profiter plus tard. Maintenant, place à l'aventure, aux découvertes, aux voyages... à la vie !

Photos d'un petit parc botanique, plein de tables ensoleillées et bordé d'eau. L'endroit parfait pour un Fika en somme.

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