Lofoten : première rencontre

Pour ce second article sur les Lofoten, j’ai décidé de vous présenter l’entrée dans l’archipel qui donne déjà bien le ton de ce que nous découvrions ensuite.

En effet, ces îles sont tout d’abord impressionnantes par le contraste de paysages qu’elles offrent et auxquels nous ne sommes pas habitués. Si pour nous la mer et la montagne sont deux éléments opposés et souvent éloignés géographiquement, les îles Lofoten en sont au contraire une belle harmonie. C’est un petit peu l’Océan Atlantique breton aux pieds des Alpes encore enneigées. Difficile à imaginer, non ?

Et pourtant, cette symbiose est omniprésente. La faune et la flore de la mer et la montagne cohabitent et s'épanouissent au cœur de paysages singuliers. La terre peut être absolument plate, marécageuse et soudain, se dresse une falaise de montagne, si périlleuse et aiguisée, qu’elle semble façonnée d’un coup de lame. De nombreux tunnels et ponts ont été creusés et érigés pour traverser cette nature indomptable.

Nous avons pris conscience de ces contrasts lors de notre première randonnée qui nous a bien préparé aux suivantes. 600 mètres de dénivelés en 1h10, autant dire que nos jambes étaient soulagées d’arriver en haut. Une vue époustouflante en un temps record, atteinte par un sentier mal balisé. Mais si je peux écrire aujourd’hui, c’est que nous avons toujours réussi à nous retrouver et à vaincre notre vertige !

Nous avons aussi croisé dès le deuxième jour les cadavres de cabillaud séché, suspendus à des installations en bois. Surprenante odeur, peu alléchante au départ, soyons sincère, qui embaumera tout l’archipel. C’est la grande spécialité de la région. Nous aurons l’occasion d’en reparler.

Je ne m’étale pas plus et vous laisse découvrir ces quelques photos...